Prise en main d’Affinity Photo
J’avais entendu beaucoup de bien de ce logiciel de traitement d’image. Affinity Photo vient d’être consacré app de l’année dans les Best Of 2015 de l’App Store. Sa disponibilité temporaire avec une réduction de 20 % (soit pour 39,99 €) a été une motivation suffisante pour essayer ce logiciel.
Affinity Photo est considéré par ceux qui l’ont essayé comme le Photoshop-Killer. Il propose des fonctions au moins équivalentes pour un prix bien plus attractif. En tant que photographe, les fonctions les plus importantes sont celles liées au développement. Depuis Aperture et Lightroom, elles sont combinées avec le logiciel de gestion de catalogue, de ce fait, ne faisant pas de retouches, je n’ai jamais jugé utile d’investir dans un Photoshop hors de prix, préférant rester sur GIMP. Mais celui-ci a ses défauts (pour ne pas dire qu’il devient obsolète…) et dans certains cas, un logiciel plus moderne est nécessaire. Et Affinity Photo semble être la meilleur réponse à ce besoin.
Démarrer avec Affinity Photo
Il est toujours difficile d’appréhender un nouvel outil, même si à priori, les utilisateurs de Photoshop retrouvent leurs marques avec Affinity Photo. Pour vous aider à démarrer, le logiciel vous propose quelques images afin que vous ayez une idée de ce que vous pouvez faire avec ce logiciel.
Mais un résultat fini n’explique pas comment on utilise certains outils. Pour cela, l’éditeur a mis à disposition un ensemble de vidéos sur YouTube ou Vimeo. C’est une très bonne initiative qui permet de prendre le logiciel en main.
Affinity Photo rencontre un tel succès que vous trouverez vite quantité de tutos en ligne.
Découvrir Affinity Photo
Pour découvrir Affinity Photo, j’ai choisi de partir sur une photo de test. C’est donc cette photo d’aigle en plein vol à l’Espace Rambouillet issu de l’article de photo animalière qui va me servir de test.
Cette photo a été développée sous Aperture puis a subit quelques filtres avec les outils Nik Collection avant l’ajout de la signature.
Pour mes essais sous Affinity Photo, je pars de la photo développée mais non modifiée. Je ne vais pas vous faire un pas à pas, dans un article c’est long et pour peu d’intérêt. Le résultat final est en bas de page et voici les explications.
Une première fonction qui fait son effet avec Affinity Photo est le pinceau de retouche (Inpainting). Celui-ci permet de faire disparaitre comme par magie un élément disgracieux de la photo. Dans la pratique, l’outil se base sur le contenu proche de l’élément supprimé, il faut donc que celui-ci soit cohérent. Pour cet aigle, la lanière peut être considérée comme disgracieuse. Avec Affinity Photo, elle est retirée en 2 minutes. Cette fonction peut être destructrice (elle modifie le calque d’origine) ou non. Pour qu’elle ne le soit pas, il faut l’appliquer sur un calque (pixel layer).
Vient ensuite toute une série d’ajustements comme les niveaux, la saturation, les contrastes… Tous ces ajustements sont réalisés par des calques, c’est ce qui permet de gérer le coté non-destructif et bien entendu la possibilité de revenir sur un réglage. Les calques peuvent évidemment être groupés.
Au final, pour vous présenter cette photo, j’ai supprimé la lanière, joué sur les niveaux, saturation, luminosité et contrastes et ajouté un effet de vignetage. Et enfin ajouté ma signature.
Cette photo ne se prête pas à la démonstration des sélections et l’usage des masques et des outils associés. Ceux-ci sont très efficaces et d’un usage assez simple.
Intégration aux outils de catalogue
Ma collection photo est toujours gérée par Aperture. Affinity Photo peut être paramètre comme le logiciel d’édition externe. Mais le workflow va un peu être chamboulé. Affinity ne garde pas de lien avec la copie qui a servi à créer le document de travail. Ainsi, on peut garder un document de travail (document de type afphoto). Le résultat pourra être exporté et il est possible d’exporter le résultat directement dans Aperture.
À coté de cette fonction, Affinity propose également des plug-ins pour Photos que je n’ai pas encore testé. Mais avec sa prise en charge des formats RAW, il se pourrait qu’Affinity permette d’utiliser Photos comme un outil de catalogage professionnel.
Au final…
Et bien au final, Affinity Photo est un outil très convainquant, complet et efficace. Une première prise en main permet de dire qu’aujourd’hui, c’est le meilleur choix pour quiconque veux faire de la retouche photo sous Mac. L’avantage de la gratuité de GIMP disparait face à son manque de fonctionnalités (dont l’absence de modifications non destructives), et en comparaison, le tarif de Photoshop est simplement prohibitif.
Après ce simple essai, Affinity Photo a définitivement remplacé GIMP.
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À propos de... Darko Stankovski
iT guy, photographe et papa 3.0, je vous fais partager mon expérience et découvertes dans ces domaines. Vous pouvez me suivre sur les liens ci-dessous.
1 réponse
[…] j’ai acquis Affinity Photo, Serif était très agressif sur les tarifs (39,99 € la licence). J’avais donc également […]