Là Bas Land, de Spip à Drupal

Voilà. Après quelques jours d’inactivité, Là Bas Land (ancien nom de Dad 3.0) reviens de manière plus stable. Une panne technique, une décision de révision, Là Bas Land revient sous un nouvel environnement. En effet, depuis ses premiers concepts, Là Bas Land a beaucoup évolué. Avant de devenir labasland.net, le site était sous forme purement statique, du bon vieux web de base. Puis de la dynamisation s’est ajoutée grâce à PHP. Depuis la prise d’identité Là bas Land.net, le site est en partie sous ces outils barbare que l’on appèle des « gestionnaires de contenu ». Aujourd’hui, profitant du bug technique, Là Bas Land migre de Spip à Drupal. Pourquoi ?

Un peu d’histoire

Mise à jour mai 2022 – Cet article peut sembler étrange, il fait référence à l’ancien nom de Dad 3.0 : Là Bas Land.

Que s’est il passé ?

Première question qui va nous intéresser. Suite à un problème de serveur, Là Bas Land était hors ligne quelques jours. Ces jours on été mis à contribution pour repenser l’organisation de Là Bas Land, et surtout les relations entre les différentes parties. On va éviter le spoiler, mais Drupal a été choisi comme gestionnaire de contenu (oui ça se voit déjà). La migration des articles de Spip à Drupal est en cours, ainsi que la réflexion sur l’organisation précédente (dont les pages statiques bien anciennes). L’habillage va devoir être revu également, et en attendant, un des thèmes par défaut de Drupal habillera Là Bas Land. Les prochains jours verront donc revenir les anciens articles et s’organiser le contenant.

Cette partie est du coup la seule stable. Le reste de l’article est encore quelques jours à considérer comme « en cours ».

L’utilisation de Gestionnaires de Contenu

Le Web est un vaste ensemble de ressources, dont la principale est la page web. Depuis les débutes du Web, ces pages ont évoluées pour passer de simple documents textuels liés entre eux à des conteneurs de ressources plus riches. Mais c’est surtout leur génération qui a le plus évoluée. Si Il y a encore 10 ans, on pouvait créer un site Web à la main, les contraintes éditoriales modernes on rendu nécessaire l’automatisation de ces actions. Après tout, l’informatique sert bien à ça non ? On commence alors à générer les pages Web en agrégeant les informations nécessaire à la réponse à chaque requête. Des langages comme PHP sont apparus pour faciliter ce traitement. Les diverses fonctions se sont agrégées pour former des outils complets, bien organisés, tel que les gestionnaires de contenu (ou Content Managment System, CMS).

L’objectif d’un CMS est de séparer la problématique d’affichage d’un site de son contenu. De manière basique, on va dire que le contenu est un simple article. Un rédacteur doit se concentrer sur la rédaction de son article sans avoir à se soucier des problématiques de publication. Cette dernière va elle en fait englober plusieurs aspects : processus de publication (rédiger un article, ok, mais il faut le valider, décider d’une date de publication, un catégorisation…), présentation (où et quand doit il apparaitre) et apparence.

Un gestionnaire de contenu a son sens quel que soit la taille du site. Sans eux, le processus consiste en général à définir le navigation de son site, à écrire des pages statiques contenant un menu de navigation… Et à chaque ajout de nouvelle page, il faut reprendre un gabarit existant, insérer l’information, aller dans les pages existantes et ajouter une référence à la nouvelle page là où c’est nécessaire… Que de travail… Avec un CMS, on définit l’organisation d’un site, puis on lui soumet une nouvelle ressource (un article, une image…), et il s’occupe du reste. Lorsqu’on veut changer (la navigation par exemple), on reparamètre le composant de navigation et c’est tout. C’est un peu idéal comme scénario, mais il s’agit de l’objectif global.

L’évolution de Là bas Land

Là Bas Land a suivi cette logique. Parti d’un ensemble de pages statiques, j’ai ajouté un peu de dynamisme à l’aide de PHP. Simple inclusion d’un bloc menu (pour ne l’écrire et ne le modifier qu’une seule fois), ajout d’un petit poucet… Vient le problème de gérer la publication des articles. Et là on s’intéresse aux aux outils qui vont bien.

Dans l’ordre, j’ai essayé Joomla!, mais me suis retrouvé à l’époque confronté à des bugs et à certaines limitations. Ajoutons la difficulté de prise en main pour faire des choses évoluées, et on en a assez pour éliminer un produit. J’avais jeté un œuil à eZpublish, mais il s’est avéré trop complexe pour le besoin de Là Bas Land. Est venu alors Spip, qui a officié sur Là Bas Land depuis plus de deux ans. Une panne de disque dur, l’incident classique me fait penser à une réorganisation de Là Bas Land. Des évolutions sont prévues, de nouveaux besoins, qui me font considérer Drupal.

Les CMS en comparaison.

Ceci n’est pas un article de comparaison de CMS, mais une présentation des outils considérés et de ce qui a été retenu pour Là Bas Land. D’autres ont fait une étude bien plus sérieuse et approfondie.

Spip

Spip est un CMS un peu à part. Simple à prendre en main, offrant une interface d’administration simple et conviviale, il permet de rapidement mettre un site en ligne. Il suffit de créer des utilisateurs, de leur attribuer un rôle, de définir des rubriques, de rédiger de articles, et basiquement c’est tout. Évidemment, c’est le cas simpliste. Spip permet ainsi par exemple de contrôler la publication d’articles en embarquant un moteur de workflow gérant le cycle de vie d’un article (un auteur écrira un article qui devra être validé par un rédacteur…). La présentation sera gérée par ce qui s’appelle dans le jargon Spip, un squelette.

Il s’agit là de toute la particularité se Spip, qui se place de facto comme une surcouche à PHP. Un squelette est avant tout une définition de parcours de l’information. Cette présentation est basée sur les boucles qui sont des itérations sur un type de contenu, et leur filtre. Le type de contenu se définit par les rubriques, les tags, les dates, les auteurs… Il en ressort que Spip est adapté à la publication d’un contenu destiné à être affiché sous forme de listes, par exemple pour un site d’actualités.

Mais cette organisation est très limitante pour d’autres approches (par exemple il est n’est pas naturel de créer une page statique). D’autant plus que pour une réelle personnalisation de son site, il faut travailler de manière complète le squelette de son site. Et il s’agit bien d’un singulier, une installation Spip ne gérant qu’un seul site. Malgré cette limitation, Spip se révèle un excellent outil pour gérer la publication d’un site uniforme d’actualités (par exemple, en fait, de tout ce qui a une approche par catégories) bénéficiant d’une forte communauté.

Drupal

Drupal possède une apparence plus classique du CMS, et se caractérise par une philosophie particulière. En effet, pour Drupal, il n’y a aucune hiérarchie, aucune catégorie. Toute ressource est égale à toute autre. En effet, pour Drupal, l’accès à un article se fait par recherche d’information (ce que permettent les systèmes d’information), non pas par parcourt de catégories (habitude héritée de la presse écrite).

Bien évidemment, les caractérisation sont possibles en définissant ce qui s’appelle dans le jargon Drupal un vocabulaire. De manière simple, il s’agit d’un ensemble de tags pouvant être hiérarchisés. Par la suite, c’est la configuration du site qui va permettre sa structuration.

De ce fait, Drupal semble permettre une organisation plus complexe et riche. L’outil démontre également son efficacité par l’existence d’une fort communauté.

Pourquoi Là Bas Land cherche à évoluer

Là Bas Land il y a quelque jours était composé de quatre parties bien distinctes : une partie statique servant de page d’accueil et permettant l’accès aux anciennes pages. Il y avait un wiki. Puis deux parties bien distinctes : Imagiland et Compuland. La première concernait tout ce qui s’apparente à l’imaginaire, avec un fort accent sur les jeux de simulation. La seconde concernait tout ce qui traite d’informatique et dérivés, mais en fait, de Geekeries. Ces deux parties étaient gérées par deux installations bien distinctes de Spip. Le choix avait été fait pour séparer les deux types de contenu. Globalement, c’était une erreur. Une erreur pratique puisque cela nécessite une double gestion pour presque la même chose. Une erreur de perception car faire vivre une partie met l’autre en retrait. Et enfin, une erreur organisationnelle puisque ces deux parties vont être appelées à cohabiter. L’évolution vers Drupal doit permettre une gestion plus efficace de l’ensemble avec l’évolution globale de Là Bas Lans, comme l’introduction du Lab’.

À propos de... Darko Stankovski

iT guy, photographe et papa 3.0, je vous fais partager mon expérience et découvertes dans ces domaines. Vous pouvez me suivre sur les liens ci-dessous.

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2 réponses

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