Découvrir les drones de loisir

Vous vous rendez compte qu’un Dad 3.0 n’avait toujours pas succombé à un gadget qui a été vulgarisé depuis presque 7 ans : le drone ? Le drone, c’est pourtant l’aéromodélisme à la portée de tous. C’est aussi la photo et vidéo aérienne à portée de tous.

Ajoutons ce que certains drones embarquent de vrai ordinateurs et vous avec un sujet qui a tout pour passionner un Dad 3.0. Il m’aura fallu plusieurs signaux et le plus fort est certainement ce livre des Éditions Eyrolles destiné au grand public, Les drones de Loisir de Frédéric Bottin. Ce dernier est disponible depuis cet été en sa troisième édition.

Au fait, c’est quoi un drone ?

Le terme a été popularisé il y a quelques années mais le sens n’a pas vraiment changé dans les dictionnaires. Un drone, c’est avant tout le terme anglais pour le faux-bourdon, le mâle de l’abeille. Il a ensuite été utilisé pour désigner les aéronefs militaires sans pilote (en tout cas, pas à bord de l’appareil). Une particularité française a été d’utiliser ce terme pour désigner les appareils radiocommandés destinés au vol de loisir que l’on appelle aussi multirotors.

Un drone DJI Phantom 3 destiné à la photo et vidéo aérienne en vol.

Aujourd’hui, le terme est entré dans le langage courant. Les drones, c’est donc une nouvelle génération d’appareils radiocommandés destinés aussi bien au vol de loisir, mais aussi aux professionnels. En effet, un usage civil qui s’est développé est l’image aérienne et certains photographes comme Elia Locardi s’en sont fait leur spécialité.

Moi et les drones

En d’autres termes, quel type de lecteur suis-je pour vous parler d’un livre sur ce sujet ?

Et bien c’est simple : à son ouverture, je n’y connaissais pas grand chose. Je connaissais le principe, j’ai suivi leur émergence avec le premier A.R. Drone de Parrot fin 2010. J’ai aussi vu apparaitre la question de la législation et la multiplication des offres. Depuis je n’étais au courant que des offres les plus médiatiques alors que tout un marché s’est développé.

Un AR.Drone 2.0 en vol (N.Halftermeyer)

Lorsque j’ai ouvert ce livre, je n’avais jamais piloté de drone. Par coïncidence, depuis la dernière mise à jour de l’app Swift Playground, je me suis intéressé à certains moustiques… Si vous voulez savoir pourquoi, je vous ai écrit un billet 😉 Ça a un peu réveillé mon intérêt et ce livre m’a apporté les réponses à mes dernières questions.

Oui, vous avez vu la photo en introduction, c’est bien une photo de moi et il y a bien un petit Mambo de chez Parrot. Il est venu peu après le livre et j’ai pu voir grâce à lui la pertinence de certaines parties.

Les sujets abordés dans ce livre

Les drones de loisir est un livre de découverte. Il commence donc par une présentation des drones. Cette présentation couvre aussi bien l’historique et l’évolution de l’offre, mais aussi le détail de ce qu’est un drone, ce qu’il a sous le capot.

Il y a ensuite évidemment une partie sur le pilotage. Cette partie présente les différents aspects. Les 30 pages qui y sont consacrés abordent donc aussi bien le pilotage de base que la voltige ou le pilotage immersif (oui, le livre est à jour). Le livre n’est pas un manuel qui fera de vous un pilote confirmé, mais il est de bons conseils et propose quelques exercices qui vous permettront de prendre les drones en main.

Une partie est dédiée à ceux qui voudront utiliser des drones pour la photo ou la vidéo. Le sujet est couvert en une vingtaine de manière assez compète en présentant les problématiques techniques de prise de vue et les choix qui s’offrent à vous.

Vient ensuite la partie qui à mon sens est la plus importante, celle de la législation. Ce sujet n’est pas à négliger, il ne faut pas oublier que l’usage de l’espace aérien est très réglementé et qu’une infraction peut vous couter jusqu’à 75000 euros. Il est donc indispensable de connaitre la réglementation en vigueur. Et vous savez que tout ce qui est législatif est pénible à lire. Les drones de loisir consacre environ 50 pages sur ce sujet. Rassurez-vous, si il y a 50 pages, c’est qu’elles sont organisées pour rendre les textes compréhensibles en les illustrant à l’aide de tableaux récapitulatifs ou de schémas.

Cette partie explique également pourquoi cette réglementation existe car ce qui est souvent négligé, c’est le danger représenté par un drone : la chute de ces appareils même de quelques centaines de grammes ou le contact sur une personne d’un rotor pouvant tourner à 500 km/h ou plus peut sérieusement blesser quelqu’un. Prudence et bon sens sont donc de mise.

Enfin, une dernière partie vous aidera à choisir un drone et vous mettra sur les pistes pour trouver plus d’informations.

Une lecture nécessaire ?

Le succès des drones vient du fait que ces appareils ont facilité le pilotage. Vous pouvez tout à fait acheter un drone actuel, ouvrir la boite, charger la batterie et peut-être l’app et le faire voler.

Après que le drone ai rencontré un thuya, il a eu beaucoup plus de mal à voler sans une de ses hélices…

Mais ce n’est pas tout à fait vrai. Comme je l’ai écris plus haut, il y a déjà la question de la législation. Si vous prévoyez de voler ailleurs que dans votre salon, il y a un minimum à connaitre.

Ensuite, piloter ne s’improvise pas. Rapidement, on arrive aux limites du vol assisté. Que faire si le vent devient trop fort ? Si on ne sait plus comment est orienté le drone ? Si une hélice ne tourne plus ? Comment entretenir le drone mais aussi la batterie ? Oui, je confirme après avoir mis en pratique les photos ci-dessus. Avec un Mambo qui a pourtant un vol stabilité et qui est capable de faire du sur-place, ces assistances ont des limites. Oui, cette hélice planté est la mienne, et je ne vous parle pas des hélices tordues. Que faire après ? Beaucoup de ces sujets sont abordés dans ce livre et économisent des heures de recherche sur le web.

Un conseil pour un drone à acheter en même temps que le livre ?

Le coté frustrant d’un livre de ce type, c’est que sa lecture donne envie de mettre en pratique. Si vous êtes impatients, vous voulez peut-être choisir un drone en même temps que le livre. Sans paraphraser le livre, j’ai retenu quelques modèles. Sachez qu’il est conseillé pour l’apprentissage d’éviter les assistances avancées qu’offrent les drones modernes. Il est donc inutile de se ruiner sur un premier appareil que vous risquez de détruire (sérieusement).

Le drone Hubsan X4.

Le drone idéal pour apprendre à piloter est certainement le Hubsan X4 disponible pour moins de 40 €. Peu cher, il est également léger et donc assez robuste tout en étant réactif. Il se pilote avec une télécommande (livrée avec) et non au smartphone. Attention cependant, c’est un appareil qui propose très peu d’assistance. Ce sera par exemple à vous de gérer la puissance de montée et de descente, le throttle,  y compris pour le décollage et l’atterrissage. Il est idéal pour partir sur de bonnes bases si vous voulez aller plus loin. Si vous ne cherchez un drone que pour vous amuser de temps en temps, il sera vite frustrant.

Pour un premier achat, j’ai préféré le Mambo de chez Parrot. Celui-ci est plus cher à 99 € justifiés par des accessoires (un canon et une pince… je vous en parlerai 😉 ) et surtout, comme tous les produits Parrot, il offre de nombreuses assistances. J’admet qu’elles sont agréables et l’appareil rattrape beaucoup des erreurs de pilotage. Mais on arrive rapidement aux limites. Et si l’appareil rattrape des erreurs, après quelques usages en extérieur (sécurisé), j’en suis quand même à une carène et peut-être des hélices… Le contrôle au smartphone, même s’il offre de nombreuses possibilités, n’est pas si confortable que ça. Évidemment, Parrot vend une télécommande, le Flypad, à part pour la petite somme de 30 €.  Mon choix pour ce drone a surtout été motivé pour un autre sujet : la programmation des drones.

Si vous êtes intéressé par la prise de vue aérienne, le drone le plus abordable est certainement le BeBop 2 également de chez Parrot. Enfin, abordable… On est tout de même à 450 €. Pour une centaine d’euros de plus, vous avec même le pack BeBop FPV qui vous permet de voler en immersif. La référence pour l’image aérienne reste le DJI Phantom 4. Mais sachez que nous dépassons là les 1500 €. Je vous conseillerai, si vous n’avez jamais piloté, de repousser un tel investissement car nombre de vos premiers vols se finiront dans un mur (arbre, toit…).

Dans sa partie dédiée, le livre Les drones de loisir est évidemment plus exhaustif et aborde d’autres modèles dans des catégories dédiées comme la voltige. Bon, pour ma part, je vais d’abord essayer de faire une session entière sans plier une hélice…

Envolez-vous

Si vous souhaitez vous mettre au vol de drone mais ne savez pas comment commencer, le livre Les drones de loisir est pour vous. Tous les sujets importants sont abordés de manière didactique et les pistes sont proposées pour aller plus loin. Si vous êtes un pratiquant un peu expérimenté, il est une bonne références de certaines bases. Bien entendu, si vous voulez juste découvrir ce domaine, c’est également une lecture intéressant mais vous risquez de vous laisser tenter d’aller plus loin… N’est ce pas ce que vous recherchez 😉

Vous pouvez vous procurer Les drones de Loisir sur Amazon, mais attention à l’édition.

À propos de... Darko Stankovski

iT guy, photographe et papa 3.0, je vous fais partager mon expérience et découvertes dans ces domaines. Vous pouvez me suivre sur les liens ci-dessous.

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1 réponse

  1. 30 août 2017

    […] C’est pour cette raison que je ne vous conseille pas la dépense d’un drone et/ou d’un iPad juste pour ça. Autrement, vous pouvez télécharger l’app Swift Playground sur l’App Store et n’oubliez pas en ce qui concerne les drones de découvrir les drones de loisir. […]

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